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Western Pitcholine
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18 septembre 2009

Jour férié bien occupé

Lundi 7 septembre, c’était Labor Day (fête du travail, comme chez nous le 1er mai) et c’est un jour férié. Ah, enfin un !

Pour ce long week-end de trois jours, nous avions décidé de faire quelque chose. Alors quoi ? On a évoqué une visite de Memphis que nous ne sommes encore jamais allés visiter… Mais toujours pas l’envie, aussi nous avons opté pour une nouvelle descente de rivière en canoë. Nous l’avions faite la première année sur la Buffalo River, dans les Ozarks et nous nous étions bien amusés avec les enfants. Là, nous avons changé de coin : cap au sud, direction Hot Spring et Caddo River !

Laurent l’avait découverte pendant que nous étions en France et qu’il était resté travaillé ici… Et oui, c’est parfois moins drôle d’être papa, que maman en expatriation.

A peine arrivés sur les lieux, nous nous dirigions immédiatement vers l’objet de notre désir, avec une seule question : y aurait-il assez d’eau ? OUI. Il est vrai que les quelques orages des jours précédents avaient bien aidé.

Bon, faisons les choses dans l’ordre : on a d’abord pris les renseignements pour la location des canoës, puis nous avons déjeuné et enfin nous nous sommes préparés pour la descente. Il était midi trente. Après discussion, nous avons choisi de prendre un canoë et un kayak, les enfants pourraient ainsi se relayer pour descendre la rivière « en solo ». Il y avait un petit courant et quelques passages un peu rapides, mais rien de méchants ou de dangereux. Juste assez pour s’amuser !

Sauf que moi, j’avais oublié de prendre mon maillot de bain. Ne me demandez pas pourquoi, mais dans ma tête, comme nous étions en septembre, l’été est presque fini, nous n’allions pas nous baigner (alors que nous oscillons entre 26-28° !), et donc ce n’était pas la peine de le prendre…

Laurent était vert. M’enfin ! Venir sur une rivière et penser qu’on ne va pas se mouiller ! Tu pensais à quoi ?

Comme papi Mougeot… A rien ! D’autant plus surprenant que j’avais pensé aux maillots des enfants… Que dire ? Je vieillis ?!

Sauf que moi, quand j’arrive quelque part de nouveau j’aime bien avoir 10 minutes pour repérer les lieux… Et là, Laurent était impatient d’y aller et je n’ai pas eu mes minutes « repérage-mise en confiance-prête pour y aller ». Du coup, j’ai fait comme la mule : les 2 fers en avant !!! Assise au fond du canoë, je ne bougeais plus… Pas facile du coup pour mon loulou de mettre le bateau à l’eau… La bête pèse quand même son poids.

Les premiers « rapides » passés, nous sommes en fait restés bloqués au milieu ! Voilà un parfait exemple de mauvaise coordination entre les matelots : rame avant, rame arrière, rame plus ! Tanqués comme on dit chez nous !!!!

Laurent était furieux, d’autant que c’est lui qui est allé à l’eau pour nous décoincer, et que les américains qui nous suivaient sont passés sans problème. La moutarde lui étant montée au nez, il m’a dit : « mais c’est parce que t’as pas de maillot que tu ne bouges pas ? Alors  ça, ça va te régler ton problème ! » Et je me suis faite trempée… Ca marche bien l’arrosage à la pagaie ! Mais la mule que j’étais avait alors sortie non plus ses 2 mais ses 4 fers en avant… et je faisais la tête, ce qui n’a rien arrangé. Moi, je pagayais plus, na. Bon les choses se sont arrangées par la suite. Et nous avons pu profiter du paysage, de la descente et des animaux ! (tortues, poissons à gogo… pas de serpents. Ouf !).

Sauf que, après 3 heures de descente, plus aucun des enfants ne voulait du kayak. Arnaud commençait à pleurer pour un oui ou un non. Ca sentait la fatigue. On avise avec Laurent : je prends le kayak et il reste avec les enfants dans le canoë. Bon alors forcément, nous avons fait l’échange juste avec un de ces petits rapides, le courant était un peu plus fort, je n’avais pas encore eu le temps de bien prendre possession de ma nouvelle embarcation, je ne suis pas très sportive, etc… Bref : j’ai tout juste eu le temps de mettre mes deux fesses au fond du kayak, que je me suis retournée ! Le tout devant les yeux ébahis d’une famille. Merci.

Le papa :

-         Ben ça alors, c’est bien la première fois qu’on voit quelqu’un se retourner dans 20 cm d’eau… (Mais y a beaucoup plus que ça Môssieur… Y a au moins 50 cm !)

Laurent :

-         Je sais… mais vous pouvez la « tiper » pour le spectacle (un tip c’est un pourboire) !

J’étais dégoulinante, trempée de la tête aux pieds, mais la casquette et les lunettes de soleil toujours sur ma tête ! Et la seule chose à laquelle je pensais c’était « j’ai drôlement bien fait de faire attention à pas me mouiller pendant tout ce temps ! Là, c’est vraiment réussi». L’humiliation suprême est venue avec la petite fille de la famille (environ 4 ans) quand d’un air très embêté elle m’a dit :

-         Je crois que vous n’êtes pas prête d’avoir votre permis bateau…

-         … Je crois que j’ai voulu contrôler le bateau, mais ce n’était pas une bonne idée.

-         Pour sur ! Vous avez vraiment besoin d’aide. Je vais vous tenir votre bateau.

-         Merci beaucoup….

Et je me suis éloignée… Doucement… En me laissant porter par le courant… Ah je m’étais mieux débrouillée lors d’un week-end en Ardèche ! (Lydia, Frédéric, si vous lisez le blog !).

Le gros avantage de cette sortie, c’est qu’à 8h30, tout le monde était couché, parents compris, et que nous avons fait la nuit d’une seule traite jusqu’au matin…

C’est bien les jours de congés !

Allez quelques photos souvenirs de Caddo River :

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on ne pouvait pas dire que l'eau n'était pas claire...Tous les poissons n'avaient pas cette taille là non plus ! On en a vu des bien plus gros !

DSC08860DSC08864

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Commentaires
C
Et oui... Je ménage les suceptibilités masculines... J'avoue.<br /> Par contre j'ai un caractère absolument adorable 95% du temps ! Comme toi, d'ailleurs, et c'est bien connu.<br /> C'est les autres qui confondent "avoir du caractère" et "avoir mauvais caractère" !
I
Dis moi Claudine.... tu avoues avoir un caractere de cochon sur un blog publie aupres de tous vos amis... est-ce pour te faire pardonner des chemises et des chausettes?
Western Pitcholine
  • Partis en expatriation avec deux loulous sous les bras, nous avons ajouté en chemin deux chats et un chien ! Voici une trace de notre vie quotidienne dans ce coin d'Amérique qui est pour un temps devenu notre "Home, sweet home"...
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