La dure vie d’un ado
Comme j’ai crée la série «mots d’enfant » pour Chloé, je crois que nous allons commencer la série « A so hard teen’s life » pour Arnaud… Oui, en anglais ça sonne mieux. Surtout ça me fait rire, alors ça passe mieux !
La veille les parents s’étaient couchés tard pour faire les dernières vérifications d’usage (Valises ? Check. Reste plus que les brosses à dents à mettre demain matin. La caisse des chats ? Check. La nourriture pour les bestiaux ? Check. L’eau ? Check. Le lave vaisselle en marche ? Check. Mon sac à main ? Mon portable et le chargeur ? Mes magasines pour l’avion ? Check… Vous aurez compris que j’écris « les parents » en pratique je suis la seule à le faire, hein ?).
Nous étions enfin parés pour une semaine merveilleuse au ski. Samedi 18 mars, vers six heures du matin, nous voilà tous prêts et contents pour un départ en voiture vers l’aéroport. Je lance alors :
- Arnaud, tu prends ta veste, Chloé tu as pris ta veste ?
Et nous montons en voiture. Une demi-heure plus tard, nous sommes à l’aéroport. On sort de la voiture avec les enfants, Laurent s’affairant déjà à débarquer les valises.
- Vous avez vérifié ? Rien oublié ? Je fermeeeee !
Et là je vois Arnaud avec sa veste polaire. Point.
- Non mais Arnaud, elle est où ta veste ?
- Et bien tu ne vois pas que je l’ai dessus !
- Mais je ne te parle pas de ta jacket (je deviens de plus en plus atteinte de la Jean-Claude-vandammite…), je te parle de ta veste de ski ! Elle est où ? (et sans attendre la réponse je commence à chercher dans la voiture).
- Maissssssssss… Tu m’as juste dis « prends ta veste ». Tu m’as jamais dis « prends ta veste de ski » !
Alors voilà. Il est sept heures du matin. Nous sommes prêts pour l’enregistrement, prêts à partir pour une semaine au ski… Mais avec un fils qui n’a pas pris sa veste de ski parce que sa mère à eu la bêtise de lui dire « prends ta veste » et pas « prends ta veste de ski mon chéri, celle qui est noire et beige, qui est pendue dans l’entrée, sur le troisième cintre en partant de la gauche, tu verras tu ne pourras pas la rater et peut être même que tu la reconnaitras car tu l’avais déjà l’année dernière et aussi tout cet hiver où il a neigé en Arkansas ». Ce n’est pas ballot ça ?
Ah, et je vous rassure, je me suis aussi fait engueuler par le père qui m’a reproché « de trop couver mes enfants, de trop les habituer à ce que tu fasses tout pour eux, tu dis, tu dis, mais ils savent bien, eux, que tu passes derrière pour leur mâcher le travail, et voilà ma fille ce qui arrive quand on les couve trop ».
Pour la petite histoire : Arnaud a hérité de la veste de son père. Laurent comptait la changer cette année, en faisant les soldes en fin de semaine. Finalement nous avons fait les boutiques dès notre arrivée !