Do you speak english ?

En Arles, nous sommes aussi allés nous balader dans le centre ville. D’abord parce qu’on prévoyait d’y manger et ensuite parce que la ville possède de grandes avenues OMBRAGEES ! Nous avons trouvé les deux. Un sympathique restaurant avec un nom qui en disait long sur les propriétaires et leur humour : « le bar à thym ». Vous avez trouvé le jeu de mot ? Si vous le dites vite… Ca donne « le baratin » !

Chemin faisant, nous sommes tombés sur l’hôtel de ville. Et à Arles sous la mairie vous avez des catacombes. Nicole les avait visitées et les enfants allaient adorer !

-         Bonjour. Nous sommes deux adultes et quatre enfants, s’il vous plait.

-         Oui, euh, bonjour, alors, il y a de l’attente, hein, environ vingt minutes, parce que vous ne pouvez pas être plus de 19 à la fois en bas, c’est pour la sécurité, et je suis toute seule pour tout faire (et la nénette de noter -3 sur une feuille de papier déjà bien griffonnée). (s’adressant à des personnes qui attendaient le long du mur) you, go.

-         D’accord. Bon on peut attendre dans le hall de la mairie (il est tout en pierre et d’époque, magnifique… et surtout avec de l’espace pour les enfants… Et c’est frais !), parce que là vous n’avez pas beaucoup de place !

-         Ne m’en parlez pas. Oui, oui, le hall ce sera très bien.

-         Vous nous appelez alors ?

-         Oui, oui.

Sur ce arrive trois personnes, un homme et deux femmes.

-         Hello, three tickets please.

-         Alors. Price here (et elle lui montre le total sur une machine à calculer).

-         Okay (il lui donne l’argent).

-         (elle lui donne les tickets et continue). Mais maintenant c’est not possible, hein, because ils sont déjà dix-neuf en bas and it’s not possible more. Stay là, vous pas bougez, no go, for au moins twenty minutes (et moi de penser « tiens dommage que c’est 19 et pas 20, car ça au moins elle savait le dire en anglais !) because c’est écrit là (et elle de lui montrer à lire un panneau sur les consignes de sécurité… à suivre en bas en cas d’incendie).

Le monsieur lit consciencieusement… Mais avait de grands yeux tout ronds… Elle racontait quoi exactement la dame ?? Il y avait un incendie ? Non ? Alors quoi ? Il avait bien compris qu’il y avait un problème mais lequel ???

Bon, mon côté bon samaritain n’a pas résisté très longtemps, et puis aussi, on a toujours été bien accueilli et aidé aux USA.

Vous savez ce que c’est de trouver quelqu’un qui parle une langue que vous comprenez ? Du brouillard, vous passez à la lumière !!! Du coup nous avons engagé conversation. Ils venaient d’Australie et visitaient la France. Ils trouvaient notre pays très beau (vous êtes gentils !) et espéraient que nous avions aussi une bonne image des pays anglo-saxons ! Vous rigolez ? J’espérais surtout qu’ils n’auraient que des bonnes expériences sur leur chemin et seraient indulgents avec mes compatriotes et leur sens de l’accueil… En fait, jusque là, leur seul regret c’était de voir que finalement très peu de personnes parlaient anglais, même dans des lieux touristiques.

Mon regret à moi, c’était de voir que la mairie d’Arles n’avait même pas recrutée quelqu’un qui parle un minimum anglais pour visiter les catacombes…

Bon, je vous passe aussi l’organisation… Toute à la française ! L’ordre d’arrivée des visiteurs n’était évidemment pas respecté, et nous avons vite réalisé que si nous ne restions pas plantés devant le guichet, nous ne visiterions pas de sitôt les lieux… Ben oui, parce que quand elle écrivait - 4 par exemple, pour 4 personnes qui sortaient, elle faisait ensuite descendre 4 personnes… 2 ? Evidemment 2 descendait !! Sauf que nous, nous étions 6…

Que c’était compliqué !!!!!

Sauf que… En étant devant son nez, elle ne pouvait plus faire passer d’autres personnes avant nous… Compliqué pour elle, mais plus juste pour nous.

Les lieux étaient quand même sympas (surtout très frais, ce qui était bien agréable avec les températures extérieures).

Il fallait simplement que nous nous remettions aux diapasons et standards français !