M’enfin ?

C’était notre «Day off» avec Chloé, notre journée entre filles ! Trop bien. D’abord on avait le droit de trainer en pyjama dans l’appart sans que Laurent nous tourne autour de nous en disant «dépêchez-vous, dépêchez-vous» et puis ensuite, le temps était tout gris dehors. Il avait neigé pendant la nuit et la température était de concert. Nos mecs sont donc partis pour une journée à Arapohe Basin, nous pour une journée shopping !

En fait, le temps était tellement froid et venteux qu’à 14h, Laurent m’a passé un coup de fil pour que nous venions les récupérer. Mon petit loulou était congelé mais avait trouvé refuge dans un des bar-restaurant et se réchauffait, pendant que mon grand Lou avait voulu faire quelques descentes supplémentaires. Sauf que au sommet, purée de pois et même avec le bonnet, la cagoule et la capuche de sa veste de ski, il sentait le froid du vent passer ! La descente a été épique… Il ne voyait rien. Heureusement un skieur avec une veste jaune fluo est passé (un local surement…) et Laurent l’a suivi comme un poisson pilote en priant «pourvu qu’il descente vers la station, mais pourvu que je sois dans la bonne direction».

Et puis en nous attendant, les deux compères se sont achetés des frites. Une bonne grosse barquette de frites comme on ne peut en trouver qu’au ski. En plus, le bonhomme avait été prévoyant, il avait enrobé la barquette dans de l’aluminium pour conserver la chaleur le plus longtemps possible. Mais nous sommes arrivées avec Chloé. Pas eu le temps de finir les frites ! Arnaud a été prévoyant : il a refermé son papier aluminium bien consciencieusement, en vue de faire des réserves pour plus tard.

La journée était loin d’être finie, nous avons trouvé dommage de rentrer nous enfermer dans l’appartement. Direction Breck pour un peu (beaucoup) de lèche-vitrine.

A 17h, tout le monde était prêt à regagner les pénates. On arrive, on se déshabille un peu de toutes nos couches de vêtements, on range un minimum (et oh, c’est les vacances quand même) et on met à sécher ce qui doit l’être. Et je me mets en cuisine (ça, même en vacances ça ne change pas !).

Et Arnaud fait réchauffer ses frites… Dans l’aluminium… DANS LE MICRO-ONDE !!! Heureusement pour nous, n’étant pas loin j’ai entendu comme des bruits d’étincelles, et là mon cerveau se disait «mais c’est quoi ces bruits ? D’où ça vient ?» jusqu’à ce que mes yeux voient THE BIG BOULETTE of LITTLE LOULOU ! Mon sang n’a fait qu’un tour.

-          Mais enfin Arnaud t’es devenu fou ou quoi ?

-          Ben quoi ?

-          Mais on ne met pas d’aluminium dans un micro-onde ! Tu veux foutre le feu ou tout faire exploser ?

-          Mais…. On m’avait pas dit moiiiiiiii !

Ben, oui, comme pour la veste de ski, on ne lui avait pas dit. Mais bon, à un mois d’avoir treize ans, il parait que personne ne lui a jamais dit qu’il ne fallait pas mettre de métal dans un micro-onde… Cette génération sait faire marcher d’instinct certains appareils électroniques, mais ne connait pas certains basiques d’utilisation d’un micro-onde ? J’ai du mal à y croire.

 

Sur ce coup là, Arnaud nous a vraiment fait penser à Gaston Lagaffe…

Comments

[MAM]

Bien sûr, vous n'êtes pas de la génération des micro-ondes au même âge ...sinon vous auriez peut-être fait pareil!!! l'autre mamie !!!
bisous mon grand.

[mamie Nicole]

Dans le micro-ondes moi j'ai mis une assiette
qui avait un liseret doré. Et bien même résultat,
j'étais loin de penser qu'il comportait du métal.
Je suis la grand-mère de Gaston Lagaffe, pas
étonnant.