Les banquiers sont nos amis....
Nous cherchons toujours une solution pour créer un début de «credit history».
N’aboutissant à rien auprès des magasins, nous sommes retournés voir notre ami le banquier (Hi Alex !). Nous lui avons donc re-re-re-expliqué notre problème. Et Alex nous a trouvé une super solution ! Vous êtes impatients de la connaître ?
Alors voilà, comme personne ne nous connaît aux USA (ben normal Alex. On est là que depuis deux semaines), il faut commencer par donner de l’argent au banquier ! Ah ? Et pourquoi ? Et bien pour qu’il soit sûr de ne pas perdre d’argent. Et même si bêtement nous tentons de lui expliquer qu’en France on n’a jamais eu de découvert bancaire et qu’on peut même lui faire les copies de nos relevés français. Il s’en fout Alex de ce que tu étais ou de ce que tu as fait en France. Là on est aux States, Guys. Et c’est comme ça que ça marche ici (Y comprennes rien à rien ces grenouilles de frenchies !).
Bon tu peux quand même lui donner la somme que tu veux, mais il faut juste savoir que cette somme représentera le montant maximum de ce qu’il te prêtera. En clair tu leur donnes 1000$ et il te prête 1000$ (soit ton argent !). Le tout pour un modique taux d’intérêt de 19 et quelques pourcents et une cotisation annuelle pour la carte de crédit de 40$. Welcome in America !
Bon, le plus drôle (parce que ça peut être encore mieux !) c’est qu’Alex reconnait sans broncher que ce n’est pas terrible comme proposition (tu l’as dit bouffi !!!!). Parce qu’on lui a quand même fait remarquer que le crédit c’est quand même nous qui nous le faisons, et pas la banque, qu’en plus cela allait nous coûter de l’argent, alors que dans le même temps notre argent bloqué n’allait produire aucun intérêt. Il n’empêche. « I apologize about this but I’m not able to offer you something else’s».
Bon, ben. On est reparti comme on était venu. Sans solution et sans credit history !